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Marie

MARIE, femme de toutes les situations

MARIE, tu as beaucoup de surnoms, chacun s’adresse à toi avec sa vie, ses désirs… Cela doit souvent te faire sourire.

Notre Dame de la paix, de l’humilité, du travail    

Notre Dame, de joie, de la fidélité, des chômeurs

Notre Dame des loques, des douleurs, des exclus

Notre Dame du courage….du Oui, de chez nous…. et d’ailleurs  

Quand on s’adresse à toi, il y a une litanie illimitée pour dire que tu es pour nous celle qui peut tout par ton Fils Jésus.

Tu es notre mère : Jésus l’a dit sur la croix

Tu es attentive à nous : ils n’ont plus de vin

Tu es notre médiatrice : faites tout ce qu’il vous dira.

Marie, tout le peuple de ceux qui croient en toi, de ceux qui t’aiment, qui te font confiance t’adressent leur prière.

Comment accueilles-tu les milliers de chapelets qui te sont adressés par le monde ?

Comment accueilles-tu nos AVE dits mécaniquement en pensant à autre chose ?

Comment accueilles-tu ceux dit avec peine et souffrance ? Ceux dits dans le doute, avec fidélité et ténacité ?

Comment accueilles-tu la foi restée au stade de l’enfance, la foi et le désespoir de ceux qui ne savent plus à qui s’adresser ?

Après tout, le comment ne me regarde pas ! Je sais que le peu ou le beaucoup que nous te disons, tu l’entends, tu le transmets à Jésus et parfois il te dit : mon heure n’est pas encore venue. Transmets-nous sa réponse qui est appel à la confiance, la patience, la persévérance, comme tu l’as si bien vécu à Cana.

« Faites tout ce qu’il vous dira ».

Marie, toi qui gardais tout cela en ton cœur, apprends-moi à ruminer, à méditer ce que l’Esprit dit à mon esprit. Apprends-moi que c’est ce que je garde au cœur qui peut permettre l’engendrement d’un monde plus humain,  d’un monde en marche vers le bonheur tel que Dieu le veut pour tous.

Auxiliatrice de la Charité

Le Seigneur vient aujourd'hui

Le Seigneur vient aujourd'hui

Le temps favorable, c'est aujourd'hui

pour notre monde éclaté d'aujourd'hui

Ce n'est pas le Seigneur qui est en retard

C'est nous qui tardons à nous mettre en état

de lui permettre d'avoir l'accès :

Sur nos routes, les encombrements sont sans fin

Les mesures sécuritaires assignent chacun à résidence

0r, il faut sortir, aller au désert sans assurance tout risque

Sans plan pré établi, sans idées toutes faites et sans dogme

Il faut risquer, sans garde-fou,

de se laisser rejoindre par l'inattendu du Dieu Amour,

avec l'unique projet de laisser sa miséricorde

venir nous envahir.

Il faut risquer la confiance sans conditions,

Alors nous comprendrons, peut être un peu plus,

que la Toute Puissance sans mesure de notre Dieu

est dans la fragilité sans mesure de l'Enfant de la crèche

Alors nous comprendrons avec notre tête (peut-être!)

mais nous saurons avec nos tripes et notre cœur

que la Promesse du salut pour tous se réalise

quand le plus petit, le plus exclu, le plus « injusticé »,

peut bondir de joie en se découvrant

« inscrit dans la paume de la main »

de Celui qui est venu, qui VIENT et qui viendra

car Il est AVEC NOUS jusqu'à la fin des temps.

(Auxiliatrice de la Charité)

 

 

Merci... - dessus

Merci , O Christ, pour ta passion pour l’homme jusque dans sa plus grande faiblesse !
Je te rends grâce parce que dans ton «absence» , tu nous parles par le cœur des pauvres…
Tu nous appelles à vivre une communion amoureuse dans la souffrance. Nous sommes de la même humanité.
Que je devienne porte-parole de tout un peuple, que j’entende cet appel à un surcroît d’humanité pour assurer cette proximité de Dieu à tout homme souffrant.
Jésus Ressuscité, fais grandir en nous le désir de ta présence, prends l’initiative de la rencontre… Dans les Galilées d’aujourd’hui, tu dis à chacun : « Ne crains pas de parler, j’ai à moi un peuple nombreux dans cette ville ».

Les mains ouvertes...

Les mains ouvertes devant Toi Seigneur… Tu nous combles de Ton Amour, de Ta Tendresse, de Ta présence fidèle, comment Te remercier, comment Te rendre grâces ?

Eveille, suscite en nous la réponse à Ton Amour ! Fais nous capacité, agrandis, libère en nous l’espace où tu puisses demeurer toujours.

Que tu viennes aimer à travers moi tous ceux que je rencontre… que mon regard sache te reconnaître dans le frère que je rencontre, que mes lèvres sachent laisser passer Ta Parole, que mon cœur brûle de Ton Amour pour tous ceux que tu mets sur mon chemin…

Tu nous a dit : « aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés »… Tu sais bien que pour moi, sans Toi c’est impossible…. Alors viens demeurer toujours en moi pour que ce soit Toi qui aimes par moi. Amen

Le récit de tes merveilles - dessus

Par tes intimes extasiés,
Profondément m’émerveille
Mais en moi dévoile un creux.

Ce sentiment inconnu
D’où me vient-il tout à coup
Jadis tes grâces j’ai connues ?
Aujourd’hui tout est en creux.

Demeure vidée, je me sens ;
Mais : étais-je vraiment habitée
Où était-ce un faux semblant
Pour, si fort, sentir ce creux ?

Portais-je si bien le masque
Pour qu’à mes propres yeux même,
Hypocrisie ne se démasque ?
Maintenant seul reste un creux.

Je t’ai suivi, du moins j’ai cru ;
En chemin me suis-je égarée ?
Ton image, tes traces, j’ai perdues,
Désemparée dans ce creux.

Qui suis-je ? où me retrouver ?
Contenant sans contenu,
Serait-il abandonné ?
Vide, il est tout creux.

Entendre « sépulcres blanchis »
Parole si redoutable
Que tout l’être se sent honni
Enfoncé dans son creux.

Tel Jonas, trois jours, trois nuits,
Le ventre de la terre
Le Fils de l’Homme n’a pas fui :
L’Amour l’a conduit à ce creux.

Est-ce là que tu m’attends ?
Nulle vie apparemment
En ce lieu si désolant
Où seul existe le creux.

Pourtant… une présence effleurée!
Jardinier, si c’est toi, creuse
Jusqu’à la source cachée
Tout au fond de ce creux,

Afin que, rempli d’eau vive
Apparaisse un profond puits :
Y puisant, ton amour me ravive
M’y désaltérant, à toi me conduit.

Tu nous veux en Toi

Seigneur notre Dieu,
Tu nous a fais comprendre que tu nous veux en Toi,
pour qu’à travers nos yeux
Ton regard de tendresse puisse donner confiance et espérance

Tu nous veux en Toi,
pour qu’avec nos oreilles tu entendes les cris
et les chants du monde d’aujourd’hui.
Nous sommes en toi ce grand corps-humanité
qui crie et chante douleurs et louanges.

Tu nous veux en Toi
pour qu’avec nos mains
Tu trouves le geste qui pacifie, pardonne, guérit.
Qu’en Toi, le savoir-faire différent de nos mains modèle
avec persévérance un monde de frères

Tu nous veux en Toi
pour qu’avec nos cœurs
Tu puisses te donner tout entier jusqu’au bout du bout.
En Toi nous reposons nos vies mortes et ressuscitées,
entre les mains du Père.

Qu’en Toi, nous soyons ce OUI toujours nouveau,
jusqu’au jour où consumées en toi
nous plongerons pour l’éternité
dans la source d’où nous venons.
Revêts-nous de ta présence, augmente en nous la foi,
nous te le demandons et te disons déjà merci. AMEN

Seigneur notre Dieu, nous voulons faire monter vers toi nos «merci!» - dessus

  • Nous nous sommes laissées ré-interpeller par cette parole du Père Anizan : « soyez de feu pour Dieu… »…viens embraser nos cœurs du feu de ta charité, ouvre nos yeux, nos cœurs et nos mains.
  • Notre Père, dans nos quartiers, nos cités, nos maisons de retraite, tu nous invites à venir boire à la Source de la Charité : le Christ. Fais nous entendre les cris de ces foules sans pasteur, remplis nous du feu de ta charité pour que nous trouvions avec d’autres des engagements qui donnent espérance en la vie et foi en toi.
  • Qu’en nous, ton feu nous fasse vivre un compagnonnage qui ne crée pas de dépendance mais qui soit écoute, soutien, mise en lien. Purifie nos cœurs pour que nous sachions apprendre « des pauvres et des petits . »
  • Qu’en nous, ton feu nous fasse devenir des témoins de ta passion pour l’homme en communiant à la souffrance des défigurés jusqu’à pouvoir leur dire avec toi, en vérité « tu as du prix à mes yeux et je t’aime »
  • Qu’en nous, ton feu nous fasse sortir du repli sur nos blessures et fragilités ; nous savons que tu crées à partir de nos failles ; rends nous vraiment attentives à l’autre, remplis nous de ta compassion et de ta tendresse afin que nous puissions dire en vérité aux blessés de la vie « j’ai besoin de toi »
  • Qu’en nous ton feu nous fasse nous investir dans l’humanité qui nous entoure, qu’il nous rende acteurs avec d’autres d’un monde possible où l’homme, tout l’homme et tous les hommes soient au centre.
  • Au Honduras le Padre Melo dirait : « faire le bruit que le Seigneur nous demande dans cette humanité souffrante » oui, que chacun puisse dans sa différence, trouver sa place, développer ses capacités et que les plus pauvres puissent être acteurs de changement dans nos sociétés.
  • Qu’en nous ton feu nous invite à partager notre charisme entre nous, avec des laïcs et des prêtres. Déjà certains se saisissent de nos textes fondateurs pour en vivre. Enrichis de nos différences culturelles et missionnaires notre charisme se renouvelle. Fais lui produire un fruit qui demeure et que des jeunes s’en saisissent.
  • « La bonté c’est la plus belle parure de la charité » disait le Père Anizan.

Qu’en nous ton feu renouvelle notre désir de fraternité et de communion communautaire. De trois pays, d’insertions différentes, de générations différentes tu nous appelle à faire corps, rassemble nos différences pour devenir, ton Corps !

 

 
 
(c) Auxiliatrices de la Charité 2007
palmiralourenco@auxiliadorasdacaridade.org